Petite Encyclopédie Terréene

[Maître du Jeu]

E N C Y C L O P E D I E

Certains lieux importants de Terrea méritent une description complète, ainsi que certains concepts qui pourraient ne pas être clairs. Aussi avons-nous mis en place ce sujet qui explique tout ce qu'il y à savoir sur tout et n'importe quoi en Terrea. Pour plus de commodité, un petit sommaire est à votre disposition, afin de circuler plus facilement dans les différents articles de l'encyclopédie" Terréene.

• DESCRIPTIONS:
  La Citadelle
  Azazael

• DEFINITIONS:
  Conseil Rédempteur

[Maître du Jeu]

CONSEIL REDEMPTEUR

Le Conseil est composé de cinq membres, chacun représentant une autre catégorie de la population Rédemptrice. Uriel, le commandant des armées, Daevan, l’hybride entre Bête du Chaos et humain qui dirige les mages, Malizia, la responsable des mercenaires cachés dans l’ombre d’Azazael aussi félonne que son apparence est innocente, Noraïr le dirigeant des scientifiques Rédempteur travaillant au perfectionnement de leur technologie bien plus évoluée que celle, inexistante, des Survivants, et enfin Ethan, le représentant du peuple parmi le Conseil, à l’étrange pouvoir attractif.

Ces cinq individus, depuis le Manoir, leur quartier général au centre d’Azazael, dirigent tant bien que mal la population Rédemptrice qui s’est installée dans l’ex-ville Survivante. Avec comme objectifs d’à la fois canaliser les éventuelles rébellions, gérer toute une société très disparate et, pour certains, de combler leurs intérêts personnels, les membres du Conseil mènent une campagne anti-Survivants sans relâche. Propagande, fausses rumeurs répandues volontairement dans la cité, réputation de sauvages incontrôlables, toutes les occasions sont bonnes pour étouffer dans l’œuf toute tentation de rejoindre la population Survivante, maintenue au Sud par les troupes d’Uriel.

Devant tous ces nouveaux changements, un nouveau territoire auquel s’adapter, une nouvelle vie, les Rédempteurs se raccrochent tant bien que mal au Conseil, considéré au final comme l’élite de la société. Ce gouvernement inhabituel est donc rarement contesté et ses décisions acceptées par le peuple sans rechigner.

[Maître du Jeu]

LA CITADELLE

Se découpant derrière le Lac des Brumes, le Mont des Brumes, sommet le plus haut de la Chaîne du Kedja et caractérisé par les vagues de brouillard épais que rien ne parvient à percer qui l’entourent, n’est accessible qu’en passant de l’autre côté du lac. Pour ce faire, un Passeur veille attentivement dans une barque, autorisant l’accès aux Survivants et le refusant aux inconnus égarés dans la région ou aux potentiels ennemis. Il est également le premier à s’apercevoir d’une hypothétique invasion Rédemptrice.

La traversée se fait dans le silence le plus complet, le Passeur ayant l’interdiction formelle de révéler quoi que ce soit du secret le plus précieux des Survivants, abrité soigneusement au sein des montagnes. Une fois la rive sud atteinte, on aperçoit en premier lieu une gigantesque porte, taillée dans un pic rocheux dressé devant le Mont tel un attentif garde soucieux de la protection du géant de la Chaîne. La brume elle-même se retire devant l’imposante construction, surmontée d’une gravure animée par magie et n’autorisant l’ouverture des portes qu’aux Survivants.

Cette dernière épreuve révèle un territoire féerique. Un chemin serpentant au milieu d’une herbe verdoyante s’amenuisant au fur et à mesure de l’avancée vers le Mont et accompagné d’un ruisseau approvisionnant la Citadelle, encore invisible au loin, ses lumières étant camouflées par le brouillard éternel déposé sur la montagne, mène de torche en torche jusqu’à la Citadelle. La magie imprègne l’air jusque dans la moindre des fibres de l’endroit enchanté et on peut quelque fois apercevoir des carrioles de marchands remplies de vivres ou des enfants jouant entre les pics rocheux, le court d’eau et les herbes folles. Un paradis qui ferait presque oublier que ce lieu sert avant tout de cachette aux Survivants…

Une fois l’épais rideau de brume soulevé, le Mont, immense, dévoile son secret. Creusées dans les aspérités de la roche, sur cinq niveaux distincts, des chrysalides illuminées recèlent les derniers espoirs de survie des Survivants. La traque sans fin des Rédempteurs a fait germer l’idée de la Citadelle, une cité cachée par le Lac des Brumes, perdue dans les plus hauts sommets de la Chaîne du Kedja, à l’exacte opposée d’Azazael, repère des Rédempteurs.

Le premier étage, accessible par un large chemin dont les lumières crèvent avec difficulté l’opacité du brouillard caractéristique du Mont, est réservé au marché de la Citadelle qui rassemble tous les artisans, peinant pour dénicher les vivres nécessaires aux Survivants en cette période conflictuelle que connaît Terrea. Lors de la construction de la cité ils ont réclamé le droit de voir leurs chrysalides personnelles établies au même niveau que les étables de leurs animaux, les réserves de nourriture, le marché et autres entrepôts tels que ceux, nombreux, réservés au matériel de guerre.

Le deuxième étage, auquel on accède par un réseau de chemins rocheux et autres passerelles, est probablement le plus chaleureux de toute la Citadelle. Il abrite son lot d’auberges, chambres d’hôtes pour les visiteurs de passage, marchands ambulants ou caravanes de paysans tout à fait inoffensifs, ainsi que plusieurs salles communes dans lesquelles on peut trouver, à la portée de tous, des jeux terréens autour desquels se regroupent souvent des Survivants pour relâcher la pression. Garderie, école ou autres infrastructures éducatives destinées aux enfants nés en deux ans entre les anciens Survivants ou immigrés sont également présentes à cet étage. Tout est réuni pour créer une atmosphère où chacun peut se sentir à l’aise.

Le troisième étage est sans doute le plus imposant puisque ses niches rocheuses y sont les plus développées. A ce niveau sont construites les habitations des Survivants. Des plus petites chrysalides individuelles à celles, familiales, et donc plus larges, chacun dispose d’un chez-soi pour pouvoir respirer un peu de la solitude dont prive souvent la vie en communauté. Quelques Rédempteurs, peu convaincus par la propagande anti-Survivants menée par leurs dirigeants, se sont lancés sur les routes et ont par hasard rencontré des Survivants. Ils vivent maintenant dans la Citadelle, les plus anciens citadins ayant estimé que la population a bien besoin d’être renforcée… Les habitations sont plus ou moins luxueuses selon la notoriété ou le métier de leurs occupants mais le climat reste celui du partage et personne ne vit dans la misère la plus totale. A défaut de rues, routes et ruelles, des passerelles de bois ou de pierre font office de passages entre deux cocons.

Le quatrième étage est réservé à la vie guerrière de la Citadelle. Salles d’entraînement au combat, terrains sportifs, abris où sont à disposition armes et mannequins pour les essais au tir, les soldats ou citadins aptes au combat viennent ici dans le but de ne pas perdre leurs capacités en vue d’éventuels combats. Il ne faut pas oublier que, malgré la paisible vie que les Survivants ont su se bâtir ici, la menace Rédemptrice reste bien réelle. Régulièrement, les plus anciens Survivants se réunissent dans une salle de conseil afin de parler stratégie et ne pas oublier que la guerre n’est pas terminée…

Enfin, le cinquième étage fait la particularité de la Citadelle, si sa construction sur une montagne n’achève pas de convaincre les détenteurs du secret qu’il n’existe pas deux cités comme celle-ci. La Place de la Vigie est un lieu à part, entouré d’un mystère presque perceptible dans l’air glacé qui la balaye bien souvent à cette altitude. Surélevée de par sa construction sur une avancée rocheuse, elle paraîtrait presque voler, défiant ainsi toutes les lois de la gravité. Un bassin, sur son côté gauche, amasse le surplus d’eau que le bras du Lac, La Vive, fait remonter au centre du Mont, distribuant ainsi son liquide vital à chaque niveau de la ville. Une balustrade munie d’un instrument semblable à une longue vue permet de scruter l’horizon jusqu’au-delà du Lac, prévenant ainsi une éventuelle invasion. Les tours de garde y sont fréquents. Le côté droit de la place, parsemé de bancs, est réservé au confort des Survivants montant jusqu’ici pour méditer, réfléchir ou simplement admirer l’exceptionnelle vue dont on dispose. A cet étage sont également implantés plusieurs jardins, certains pour y cultiver des fruits et légumes, d’autres de plaisance, ainsi que des petites gloriettes intimes parfois munies de fontaines en leur centre. Un de ces pergolas, plus grand que les autres, est utilisé comme lieu de mémoire, une plaque au sol étant gravée des noms des sacrifiés pour la liberté de tous les Survivants, et des petites niches murales étant aménagées pour contenir les urnes funéraires des morts.

[Contenu sponsorisé]